Une femme s’évanouit de manière théâtrale, un objet roule doucement au sol en gros plan, des inconnus fomentent un plan machiavélique juste à côté des concernés… Le cinéma est rempli de motifs, parfois récurrents, qui intriguent et s’impriment dans nos esprits. Le deuxième mardi de chaque mois, nous vous proposons le défi “Un bon film avec…” : chaque rédactrice dénichera un film en lien avec un thème (plus ou moins) absurde mais qui vient naturellement à l’esprit. Pourquoi ces images s’imposent-elles ? Quel sens recouvrent-t-elles dans notre imaginaire ? Et dans l’œuvre ? Les retrouve-t-on dans un genre précis ? Comment deviennent-elles des clichés ?
Les émotions au cinéma passent souvent par un aspect visuel très fort et chaque émotion possède ses codes et ses motifs récurrents. La colère peut être représentée de diverses manières : crier, frapper, taper (avec ses poings, son corps, sa tête un mur, une table, une personne). La colère peut intervenir à différents moments : au dîner, dans une salle de concert, dans la rue. Nous allons nous arrêter sur un geste récurrent des scènes de disputes, d’affrontement et de violence : un objet lancé sous le coup de la colère.
Dans American Beauty (Sam Mendes, 1999), Lester annonce à sa femme et à sa fille qu’il vient de démissionner parce qu’il en a marre de passer sa vie à être ignoré et à avoir un boulot qui ne lui correspond plus. Sa femme, Carolyn, ne peut accepter que son mari ne lui ait pas dit qu’il allait tout quitter et s’inquiète de savoir qui va subvenir aux besoins de la famille. Alors qu’elle s’énerve, Lester demande en boucle le plat d’asperge. Il finira par se lever, le prendre tout en expliquant les raisons qui lui ont donné envie de démissionner. Mais il est sans cesse interrompu par Carolyn, il se lève avec une apparente tranquillité avant de lancer violemment le plat d’asperge contre le mur qui se brise alors sur le sol. Il regarde alors sa femme, avec une haine et colère à peine feinte pour lui dire de ne plus jamais l’interrompre. Le geste est là pour demander le silence pour pouvoir s’exprimer et est tellement disproportionné dans une dispute que le geste calme tout le monde. Dans J’ai tué ma mère (Xavier Dolan, 2009), le geste a également lieu en famille. Hubert en veut à sa mère, car elle l’oblige à déjeuner avec elle et une de ses amies alors qu’il devait rejoindre son petit ami. En brisant les assiettes, qui symbolisent le repas, il signifie son refus. Le geste est cependant fantasmé (la scène est d’ailleurs au ralenti) : briser les assiettes, le plat dans le cas de American Beauty, c’est briser le lien familial, ce que Hubert renonce à faire. Le geste a dans ces deux scènes une teneur symbolique.
Dans un autre registre Whiplash met en scène un professeur de musique tyrannique envers ses étudiants. Lors d’une répétition, le professeur harcèle son nouveau batteur en l’insultant et l’humiliant devant toute la troupe. Après avoir stoppé la répétition au bout de quelques secondes pour la 5è fois faute de bon tempo de la part du batteur, il laisse les musiciens s’exercer sur quelques mesures. Soudain il lance une chaise juste au dessus du batteur. Ce geste éminemment violent est le prolongement de sa domination sur ses étudiants. Ce despote ne s’en tient plus aux mots pour asseoir son règne, l’objet prend la dimension d’une arme destinée à briser celui ou celle qu’elle rencontrera dans sa volée.
Mais cela peut également être beaucoup plus léger. Cléopâtre dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (Alain Chabat, 2002) manifeste son mécontentement en fracassant des vases sur son passage. Alors que César refuse de reconnaître que l’Égypte est un grand pays, elle casse un vase dès qu’il la contredit. Ce geste qui représente la femme contrariée (exagérée) est une parodie des verres et assiettes cassés qu’on peut trouver dans les scènes de disputes de famille. Quelque peu misogyne, il s’appuie sur le stéréotype de la femme capricieuse voire hystérique.
Pour ce défi, nous vous parlons de La traversée de Paris de Claude Autan-Lara, Van Gogh de Maurice Pialat et Microbe et Gasoil de Michel Gondry.
Et n’oubliez pas de voter à la fin de l’article pour le prochain défi !
La Traversée de Paris, Claude Autan-Lara, 1956
Pendant l’Occupation, Martin (Bourvil) est au chômage. Régulièrement, il convoie aux quatre coins de Paris des valises pleines de viande de porc. Un soir, son habituel compagnon est arrêté et ne peut le rejoindre. C’est un inconnu, Grandgil (Jean Gabin) qui va prendre sa place. Durant cette traversée pleine de surprise, Grandgil va se révéler imprévisible et incontrôlable.
Grand classique du cinéma français, La Traversée de Paris met en scène un couple de comédiens complémentaire dans leur comique et leur caractère dans un passage de l’Histoire dont il est encore impossible de faire le deuil. Martin est un petit bonhomme sans histoires qui rentre dans le tourbillon du marché noir pour survivre, Grandgil met ses gros pieds dans le plat et joue la carte de la provocation à tout va. Le film démarre déjà sur une scène de menace de Grandgil à l’égard de Monsieur Jambier, le fournisseur de Martin. Tout est bon pour lui soutirer le plus d’argent possible pour la mission. On repère déjà le personnage. Martin à côté est tout penaud. Dans un contexte tendu où l’opportunisme est de rigueur, Grandgil n’hésite pas à se moquer des profiteurs et les renvoyer à leur simple condition d’êtres perfides.
Dans le passage qui nous intéresse (à visionner ici), Grandgil et Martin arrivent dans un café après de longues heures de marche. Leurs valises remplies de morceaux de viande ils passent à côté d’une ronde de nuit. Pour ne pas se faire repérer, ils poussent la porte d’un troquet qui ne paye pas de mine. Les propriétaires visiblement dérangés par la présence de ces visiteurs du soir, leur demandent de quitter les lieux. Grandgil qui ne peut prendre un « non » comme une réponse valable, s’interroge sur la présence d’une tablée d’habitués à qui on ne reproche guère la visite nocturne. C’est de ce refus que va se construire la montée crescendo de sa colère.
Les propriétaires affirment tenir une maison “tranquille et honnête”. C’est alors que Grandgil expose la présence d’une jeune fille juive, probablement victime d’un chantage. Elle est introduite comme “rendant service”. La mauvaise foi sans vergogne du couple fait monter la tension. Grandgil monte au créneau, traite les tenanciers de tous les noms (“mauvais français”, “saloperies”, “50 ans chacun, 100 ans de connerie !”) et menace de les dénoncer aux flics. À ses côtésn Martin est passif, s’amuse de son compagnon exubérant. Sa mise en retrait est conforme à ce que le personnage avait proposé depuis le début de l’histoire : un homme suiveur, craintif. Grandgil joue d’ailleurs de cette personnalité en embarquant son acolyte dans une scène mythique. Les deux prennent leurs verres et dégomment les bouteilles situées derrière le bar. Accompagnés de quelques rires nerveux, Martin semble tirer avec hésitation pour ne pas décevoir son binôme. Une manière aussi de ne pas contrarier Grandgil et de stopper ce vent de colère qui pourrait compromettre leur activité. Le jeu des apparences est d’ailleurs roi dans cette scène. Les tenanciers d’abord agressifs se révèlent peureux et soumis à la moindre menace, les habitués du café bien qu’en surnombre font volte-face quand Grandgil les défie.
Si Grandgil adopte cette attitude tonitruante, c’est justement pour flanquer la trouille à cette bande qui serait à deux doigts de les dénoncer. Avec les flics dans les parages, il est important de jouer à la loi du plus fort. Cette démonstration de force et d’humiliation se termine par une réplique hautement célèbre du cinéma français. “Salauds de pauvres” est la dénonciation d’un manque d’entraide durant l’occupation.
Clémence Letort-Lipszyc
La traversée de Paris
Réalisé par Claude Autant-Lara
Avec Jean Gabin, Bourvil, Louis de Funès
Comédie dramatique, France, Italie, 1h22
Gaumont Distribution
Van Gogh, Maurice Pialat, 1991
Nous ne connaissons pas toujours bien la vie des peintres dont nous admirons les œuvres au quotidien. Tel est le cas de Van Gogh, homme fascinant qui, dans le film éponyme de Maurice Pialat en 1991, vit ses 67 derniers jours à Auvers-sur-Oise avant sa tentative de suicide qui lui sera finalement fatale.
En décrivant les derniers jours du peintre, Van Gogh s’attache, à juste titre, à peindre des tranches de vie qui témoignent d’une époque, la fin du XIXème siècle, sa campagne et ses lieux de plaisir. Pialat est passionné par son sujet, il compose lui-même ses cadres comme des tableaux dans Van Gogh. Il nous rappelle également que la vision d’un artiste est sa perception de la réalité, un terrain de liberté et d’expérimentation (malgré le classicisme de ce long métrage). Le réalisateur cherche à percer le mystère d’un peintre de génie, en s’attardant sur les champs de blé à partir desquels sont nés de grandes œuvres. Et il ouvre la voie avec second degré à l’abstraction qui s’annonce, un nouveau siècle qui se déploie au moment où un grand peintre s’éteint.
L’un des acteurs principaux de la vie de Vincent est son frère, Théo, interprété par Bernard Le Coq. Les rapports qu’entretiennent les deux frères sont difficiles, puisque Théo est marchand d’art et prend en charge la gestion des œuvres de Vincent. Celui-ci sombre dans la maladie psychique qui s’aggrave petit à petit, il reproche à son frère de l’exploiter. Théo sera pourtant l’une des seules personnes qui soutiendront le peintre tout au long de sa vie et qui comprendront réellement sa maladie. C’est d’ailleurs Théo qui emmène Vincent à Auvers-sur-Oise, chez le docteur Gachet qui le prend sous son aile à la fin de sa vie.
Une séquence charnière dans Van Gogh témoigne de ces rapports qui se font de plus en plus houleux entre les deux frères. Cette séquence survient aux trois quarts du film, alors que la psyché du peintre tourmenté s’assombrit. Ce passage illustre les changements d’humeur de Vincent, et, en l’espace de quelques minutes, plusieurs vagues d’émotions contradictoires se succèdent. Ce qui est intéressant dans cette séquence, c’est le ton désabusé et triste avec lequel les personnages s’expriment, alors que leur discours est empreint d’une grande violence verbale, à laquelle s’adjoint finalement la violence physique d’un personnage en crise. La violence est celle de la colère, mais d’une colère qui n’est pas tout à fait du fait de Van Gogh, puisqu’il est pris dans des accès de maladie. Les paroles qu’ils se disent n’ont finalement pas de valeur, puisque Théo est toujours prêt à reprendre à zéro. Il aime profondément son frère.
Dans cette séquence, Vincent rend visite à Théo et sa femme Johanna à Paris. Vincent est dans le salon, il boit une liqueur, enchaînant les verres. Johanna le surveille de près, entre bienveillance et inquiétude, comme on surveillerait du lait sur le feu, afin d’éviter tout débordement. Elle l’accompagne d’un mouvement de tête quand il boit d’une traite sa liqueur. Théo rejoint son frère dans le cadre, lui reprochant de se fâcher avec tout son entourage, même ceux qui le soutiennent et l’admirent. Une fissure apparaît, Vincent accuse son frère de le considérer comme une « poule aux œufs d’or ». Ils sont filmés tour à tour, champ, contrechamp. Théo avoue à Vincent que celui-ci ne lui a jamais parlé de cette façon, que leur relation connaît un tournant qui va peut-être les empêcher de travailler ensemble à l’avenir. Quelque chose se « casse » entre eux, comme il le souligne, sous le regard moqueur de Vincent.
La tension monte, mais en vérité Vincent s’en prend à lui-même en blâmant son frère, il s’accuse de médiocrité. Un plan séquence montre Vincent qui monologue, entrecoupé par des phrases rassurantes de son frère qui ne veut en réalité que son bien, mais qui n’entrera pas dans le cadre pendant quelques minutes. Vincent est perdu dans ses pensées, il est loin de ses proches qui sont dans la pièce. Le spectateur est happé par le regard perçant de Vincent/Jacques Dutronc. Johanna entre à nouveau dans le cadre et entame un jeu de regard avec son frère qui la fait entrer en connivence avec lui, ainsi qu’avec le spectateur, qui assiste avec autant d’étonnement et d’impuissance aux comportements lunatiques du peintre.
Vient ensuite l’heure du repas. Johanna, attablée, appelle Vincent comme on appellerait un enfant à table. La discussion s’envenime très rapidement, Vincent s’obstinant dans ses reproches, se considérant comme le « peintre des mentons fuyants et des complémentaires faciles ». Johanna observe encore une fois la scène avec un mélange de rires et d’inquiétude. Le ton monte, et, sans prévenir, Vincent gifle son frère. Ils se réconcilient très vite ensuite, sous le regard rassuré de Johanna. Mais quelques minutes plus tard, Vincent recommence à s’en prendre à son frère et à lui-même. Johanna lance à nouveau des regards inquiets à son mari, avec une symétrie qui fait écho aux plans précédents. Il finit par la bousculer et renverser le repas sur la table avec violence.
Cette séquence se clôt par le départ de Vincent, qui s’en va jeter ses œuvres dans la rue, désespéré par sa médiocrité. Théo et Johanna se disputent sur l’oreiller, elle lui reproche d’entretenir son frère, de lui offrir le luxe de ne pas véritablement travailler pour gagner sa vie. Van Gogh se rend au cabaret, où Marguerite le rejoint pour une nuit de plaisirs sans fin, la dernière avant la chute du personnage. La magie s’éteint, Vincent rentre à Auvers-sur-Oise. Il fait sa toilette et s’apprête mais le plan suivant le montre, comme le dormeur du val, s’écroulant dans un champ baigné de soleil, un point rouge au côté droit.
Lucie Dachary
Van Gogh
Réalisé par Maurice Pialat
Avec Jacques Dutronc, Alexandra London, Bernard Le Coq
Drame, Biopic, 2h38, 1991
Gaumont
Microbe et Gasoil, Michel Gondry, 2015
Daniel et Théo sont deux jeunes collégiens exclus du reste de la classe. L’un est surnommé Microbe (Daniel) parce qu’il est petit pour son âge et l’autre, Gasoil (Théo) parce qu’il sent fort l’essence. Ils se lient rapidement d’amitié et décident de partir ensemble sur les routes de France à bord d’une voiture-maison qu’ils ont construite pendant les grandes vacances scolaires.
Grâce à leur voiture, Daniel et Théo traversent les routes de France pour aller dans le Massif central. Ce voyage leur permettra d’oublier leur quotidien difficile : Théo n’est pas vraiment aimé de ses parents qui lui préfèrent un grand frère militaire et qui ne coûte pas d’argent tandis que Daniel vient d’une famille aisée, mais sa mère dépressive essaye de le comprendre et s’immisce ainsi un peu trop dans sa vie. Après un mensonge aux parents, les voilà partis dans leur maison mobile, entièrement faite main (à l’image des films de Michel Gondry, du bric-à-brac comme on l’aime). Très vite, les deux aventuriers réalisent que les chemins sont trop pentus pour leur moteur qui n’arrive pas à suivre. Daniel propose donc le Morvan avec une idée derrière la tête qu’il ne partage pas avec son ami : retrouver son amour de collège, Laura. Depuis le début de l’aventure, Théo essaye de lui faire oublier Laura en lui promettant les gros seins des cuisinières de son ancienne colonie de vacances (c’est là qu’ils devaient aller au départ). Mais rien n’y fait, le timide et maladroit Daniel aime Laura. Ce long-métrage est une ode à l’amitié plus forte que les différences qui n’arrivent pas à séparer les deux amis. Et si la séquence de dispute permet aux deux garçons de régler des comptes, cela va également leur montrer qu’ils s’apprécient au-dessus de tout et de tous, mais que l’écoute est importante. Quand Théo va lancer avec colère le volant, c’est le signe qu’il ne va pas bien.
Un soir, pas très loin du lac où séjourne Laura, Daniel et Théo se garent, sans le savoir, à côté d’un camp de Roms. Le lendemain matin, ils se dirigent vers le lac où Théo réalise qui il a sous les yeux (Laura), même s’il est déçu il encourage, tout de même, son ami a aller lui parler. Daniel, pris de panique, refuse et part en courant. De retour, près de leur voiture, ils découvrent avec horreur le camp de Roms détruit par les policiers. Daniel s’exclame alors : « Ils sont chassés de partout et tout le monde s’en fout, on vit vraiment dans une société de merde ! » Théo ne dit rien et se retourne pour aller à la voiture-maison, garée au bord de la route dans un buisson juste à côté. C’est là qu’ils découvrent que leur voiture a également été brûlée et saccagée par les forces de l’ordre. C’est en voyant son blouson préféré que Théo craque, accuse Daniel de s’être garé là et jette avec dégoût le volant dans les buissons. Ce geste qui pourrait être vu comme le point culminant de la dispute entre Théo et Daniel n’est finalement que le début. Daniel essaye de se défendre en parlant de « décision commune », mais son ami lui reproche le choix de la destination pour aller voir une fille — sans lui en parler — et surtout pour ne pas avoir le courage d’aller l’aborder ! Pour Théo, il s’agit du pire. Alors Daniel tente de culpabiliser son ami en lui parlant du camp de Roms qui vient de se faire décimer à côté d’eux dans l’indifférence générale. Il va même jusqu’à mentionner les camps de concentration et la persécution qu’ils ont subi au cours de l’histoire. Daniel essaye de se couvrir au lieu d’assumer les conséquences de ses choix et actes.
Cette dispute fait resurgir la différence de classe des deux jeunes hommes qui, bien que marginalisés par leurs camarades en classe, n’ont pas le même mode de vie. Daniel est plus riche et à plus de chance dans la vie (malgré une mère qui le surprotège), tandis que Théo est exploité par son père et insulté régulièrement par sa mère. Pourtant c’est lui qui semble le plus confiant, le plus optimiste dans la vie, alors que Daniel est en proie au doute et au manque de confiance en lui. Que ce soit Théo, plus posé, plus taquin et toujours avec une bonne blague pour détendre l’atmosphère qui lance le volant au loin en jurant prouve qu’une limite a été franchie dans sa patience, que Daniel ne semble pas voir puisqu’il rajoute en culpabilisant son ami. Ce geste n’était donc pas anodin, mais servait d’exorcisme au jeune garçon. Si Daniel s’était arrêté, Théo aurait été prêt à pardonner voire à passer à autre chose. Mais alors la dispute repart de plus belle. Cette fois-ci, Théo s’en va, pourchassé par Daniel qui a compris trop tard le geste de son ami et qu’il était allé trop loin. Il essaye alors de s’excuser en vain.
Pour en savoir plus, notre critique du film.
Marine Moutot
Microbe et Gasoil
Réalisé par Michel Gondry
Avec Ange Dargent, Théophile Baquet, Audrey Tautou
Comédie, France, 1h44, 2015
Studio Canal
A également participé à ce défi : Johanna Benoist.
Retrouvez nos prochaines pépites le mardi 14 avril 2020. Nous vous proposerons plusieurs bons films dans lesquels une voiture tombe d’une falaise.
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