En 1988, Krzysztof Kieslowski, réalisateur de nombreux documentaires et de quelques longs métrages de fiction, réalise Le Décalogue, composé de 10 films d’environ une heure librement inspirés des Dix Commandements de l’Ancien Testament. Alors qu’il rayonnait peu hors de sa Pologne natale, c’est grâce à cette œuvre fleuve riche et complexe qu’il acquiert une renommée internationale, après avoir remporté le prix du jury au Festival de Cannes pour son cinquième épisode, « Tu ne tueras point ». Le Décalogue est une pierre angulaire au sein de la filmographie du réalisateur humaniste. Elle pose les jalons des chefs-d’œuvre qu’on lui connaît, La double vie de Véronique (1991) et la trilogie Trois couleurs (1993-1994), un nouveau cycle qui illustre la devise française « Liberté, Egalité, Fraternité », et dont le dernier épisode Rouge sera nominé aux Oscars en 1995.
En collaboration avec les télévisions polonaise et ouest-allemande, Kieslowski propose dix téléfilms aux enjeux universels, d’après les dix thématiques bibliques (“Tu ne tueras point”, “Tu ne mentiras pas”…). Si le thème est fondateur du judaïsme et du christianisme, les variations qui sont portées à l’écran présentent des personnages confrontés à des choix strictement personnels et proprement humains. Kieslowski s’appuie sur les Dix Paroles, ou Commandements, pour mettre en lumière les conflits intérieurs de nombreux personnages pour lesquels il est impossible de respecter à la lettre des préceptes transcendants inflexibles. Comment aurions-nous agi à leur place ?
Les dix téléfilms, sans jamais perdre le magnétisme et l’unité que leur confère une photographie léchée, décrivent des situations quotidiennes d’une grande simplicité. La tension émerge jusqu’à atteindre un pic qui constitue un point de non-retour, un dilemme cornélien auquel sont confrontés des personnages entre eux. « Peut-on voler ce qui est à soi ? », se demande Majka dans le septième épisode alors que sa mère lui a ravi sa fille illégitime pour l’élever. Un médecin doit-il condamner un malade et ainsi commettre un parjure afin de sauver le destin de celle qui va probablement devenir veuve ? Ou encore, une fille peut-elle tomber amoureuse d’un père qu’elle pense ne pas être son père biologique ? Tant de questionnements guidés par les passions humaines qui émaillent les récits de ces dix films inoubliables.
Une Comédie Humaine sous forme de cycle
Peindre une fresque de son époque, telle est l’entreprise de Balzac, qui, entre 1829 et 1850, rassemble une centaine d’ouvrages dans sa Comédie humaine. Les personnages, nombreux, reparaissent en plusieurs points du récit. Archétypaux, ils sont saisis dans leur vérité, sortant ainsi du roman pour vivre dans l’esprit du lecteur. De la même manière, Krzysztof Kieslowski peint ses personnages dans leur vérité, dans leur complexité, au sein d’une société dans laquelle ils se côtoient sans toujours se connaître. Avec son unité de lieu, ses personnages récurrents et la multiplicité de ses épisodes, Le Décalogue pourrait s’apparenter à une série. Il n’en est rien, le réalisateur insiste sur le fait qu’il s’agit d’un cycle.
Selon sa définition, un cycle est une suite de phénomènes se renouvelant sans arrêt dans un ordre immuable. À partir de cette explication, il est aisé de comprendre que Le Décalogue est un cycle, dans la mesure où les personnages sont tous mus par des passions éprouvées par tout un chacun. L’amour, fil rouge des téléfilms et moteur humain et artistique, le mensonge, la liberté, le respect de la loi sont autant de questionnements qui traversent l’homme au cours de sa vie. Georges Perec, dans L’infra-ordinaire (1989), évoque les journaux, qui, en dépit de leur nom, ne décrivent rien de journalier. « Ce qui se passe vraiment, ce que nous vivons, le reste, tout le reste, où est-il ? Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, le bruit de fond, l’habituel, comment en rendre compte, comment l’interroger, comment le décrire ? », se demande-t-il. D’une certaine façon, Kieslowski dresse un inventaire de l’infra-ordinaire avec dix films qui déploient une situation banale, comme celle de deux frères qui viennent de perdre leur père ou celle d’une femme qui trompe son mari. De cette situation se formera un nœud, intriqué jusqu’à l’impossible, dont l’issue ne dépendra que des choix des protagonistes. Une leçon de vie découlera toujours des films, sans que le réalisateur ne nous donne de leçon. La notion de cycle sur laquelle insiste le réalisateur est renforcée par l’impression d’une avancée dans le temps, des saisons qui se succèdent. Le Décalogue s’ouvre sur une épaisse étendue de neige et avance petit à petit dans le temps. Les arbres en fleurs succèdent aux lacs gelés (mais pas toujours solides), le soleil prend le pas sur la neige.
Ces variations sont tout de même prises dans une unité, celle du lieu. Les récits se déroulent principalement dans et autour d’un bloc d’immeubles de Varsovie, cubes de béton froids érigés au milieu d’une sorte de non-lieu narratif. Les personnages vivent, ou sont reliés à ce lieu, qui semble exercer une force d’attraction sur chacun d’eux. De ce lieu catalyseur des maux des personnages vont émerger les dilemmes de chacun. Ce bloc d’immeubles serait-il lui-même un personnage ? Souvent filmée en contre-plongée, cette construction nous rappelle notre petitesse, provoque une sensation d’écrasement. Mais elle exerce également une fascination sur chacun de nous. Qui ne s’est jamais demandé, à la nuit tombée, à quoi vaquaient les habitants d’un immeuble, dont les petites cases sont allumées ? Cette curiosité coûtera beaucoup à certains personnages, comme le jeune Tomek, amoureux de sa voisine d’en face, qu’il observe au cours d’un jeu dangereux tout droit tiré de Fenêtre sur cour (Alfred Hitchcock, 1954). Les personnages évoluent dans ce lieu, mais quand ils en sortent, ils sont réunis d’une certaine manière. En effet, Kieslowski fait ressurgir certains de ses personnages d’un film à l’autre. De personnages principaux, ils deviennent figurants, passants. Ces apparitions leur permettent de faire société, de renforcer la logique balzacienne de l’ensemble. L’amoureux à la fenêtre ne sera qu’un postier au guichet duquel les protagonistes du dernier épisode achètent un timbre. Dans cette logique d’échos entre les existences croisées de ces personnages, on peut citer le deuxième film, qui décrit le dilemme d’une femme dont le mari est gravement malade, en phase terminale. Elle est enceinte d’un autre homme mais est prête à renoncer à cet enfant si son mari se rétablit. Ce dilemme est narré, comme un rappel, dans le huitième épisode, sur les bancs d’un amphi, durant un cours d’éthique et de philosophie politique.
L’éthique kieslowskienne
« Tout est important, à part la politique », déclare Kieslowski lors d’une interview consacrée au Décalogue. En effet, la politique est absente des enjeux narratifs des dix téléfilms. Nul doute qu’elle infuse la façon d’être ou de vivre des personnages, la fin des années 1980 étant encore marquée par l’État de siège qui a pris fin en 1983, et par une idéologie d’État qui règnera jusqu’à la chute du Mur de Berlin. Mais le réalisateur n’en fait pas un sujet, désireux de porter son œuvre à un degré d’universalité, qui sera sa porte d’entrée vers l’international. Kieslowski ne souhaite pas que les spectateurs occidentaux plaquent une vision préconçue de la façon de vivre ou de penser des polonais à l’époque de la narration. Mais plus encore, il souhaite que les dilemmes auxquels ses personnages sont confrontés soient compris de tous. Quelle que soit l’origine du spectateur, il est à même de ressentir de l’empathie pour un personnage en proie au deuil, au chagrin, à la trahison, ou au sentiment amoureux. Kieslowski invoquera une fois l’Histoire, avec le film « Tu ne mentiras pas », dans lequel il réveille les traumatismes du nazisme et l’impact de ce funeste épisode sur des destins particuliers. La part sombre des hommes au sein d’une histoire collective n’est pas oubliée, que ce soit au travers de l’avocat du cinquième film qui se demande si ce sont les innocents qui font les lois ou au travers des paroles du réalisateur lui-même qui rappelle que le principal concurrent de Dieu est l’argent (paroles illustrées par le dernier film).
« Vivez avec égards, regardez autour de vous, prenez garde à ce que vos actions ne causent pas préjudice aux autres, ne les blessez pas ou ne leur causez pas de peine. » Le message principal du Décalogue est renfermé dans cette citation du réalisateur. Aucune action ne découlant d’une entité supérieure ou d’un autre que soi-même ne saurait être valorisée. Le libre-arbitre fait de chacun le façonneur de sa propre existence, le maître de sa conscience, aussi mauvaise soit-elle. Krzysztof Kieslowski donne à voir sa vision de l’éthique à travers ces injonctions. Difficile à démêler de la morale, l’éthique, de grec ethikos, désigne à l’origine ce qui se rapporte aux mœurs d’un peuple. Cette définition s’est galvaudée car on invoque aujourd’hui un concept en mouvement, qui s’oppose à la morale, qui décrit des règles intangibles (celles de la religion, celles d’un discours rationnel systématisé) qui ne sauraient prendre en compte la situation particulière de chacun. Là où l’éthique sous-tend dialogue et souplesse, la morale prend le risque de placer le réel entre parenthèses pour énoncer des préceptes difficilement applicables dans la vie de chacun. De plus, la morale est désormais chargée d’une connotation négative, celle du moralisateur, de celui qui juge. Cette façon de penser est à l’évidence aux antipodes de la vision du réalisateur sur ses personnages et des situations auxquelles ils sont confrontés. La question qui se pose est alors celle du choix de nommer cette œuvre Le Décalogue, ensemble de textes religieux qui sont un exemple criant du fruit de la morale. Kieslowski prend comme postulat des préceptes inflexibles pour les confronter à ses personnages, qui, eux, roseaux pensants*, cherchent à agir au mieux en restant en accord avec eux-mêmes et avec les autres dans une pensée éthique. Ainsi, le réalisateur prouve la difficulté d’agir au regard de ces préceptes, le conflit qui existe entre les règles et les hommes qui essayent de s’y plier. Tout en questionnant la liberté et les responsabilités qui en découlent, Kieslowski ne cesse de porter un regard plein de respect pour ses personnages, quels que soient leur choix. Il ne les érige pas en archétypes exemplaires, car ils sont pétris par leurs contradictions, leurs passions, leur hybris ou leurs traumatismes d’enfance. Nous n’aurions pas tous agi ainsi, mais de ce traitement bienveillant naît une empathie envers les personnages. La religion n’est pas écartée des caractéristiques de ces protagonistes. En témoigne par exemple le premier épisode, « Un seul dieu tu adoreras », dans lequel s’opposent une vision cartésienne du monde, celle du père, à une vision religieuse, celle de la tante. L’enfant au centre de cette histoire trouve la mort par suite d’une erreur mathématique. La science n’est pas infaillible, mais la ferveur religieuse ne pourra pas non plus sauver cet enfant. Aucune de ces deux visions du monde n’est condamnée, les deux sont questionnées. Intéressé par la filiation, au cœur de plusieurs des films, Kieslowski place également la transmission au cœur de certains des dix films. L’épisode final, humoristique, qui rompt avec le ton des autres films, met en scène deux frères dont le père vient de mourir. Ils découvrent qu’ils ont hérité d’une fortune, le défunt ayant été un philatéliste accompli. Un imbroglio dans lequel l’un d’eux va donner un rein pour obtenir un timbre et compléter la collection du père se met en place. Après avoir dispersé les timbres, symboles de la mémoire de leur père, ils cherchent à la rassembler et à la protéger. Le film se termine dans un éclat de rire, une note optimiste et humaniste qui conclut ce décalogue. De plus, Kieslowski s’élève et propose dans l’introduction de son dernier film un concert dans lequel un groupe punk livre une chanson « méta » dans laquelle les paroles invitent l’audience à braver tous les Commandements, en signe de rébellion.
Magie de la couleur et personnages mythiques
Chef-d’œuvre éthique et social, Le Décalogue est également un écrin formaliste. Le film « Tu ne tueras point» en est l’exemple le plus radical (mais pas le plus réussi), baigné dans une lumière jaune, verte, sépia, filmant le ciel avec des couleurs surnaturelles proches du fantastique. Certains plans baignés de ce régime de couleur semblent annoncer l’esthétique de La Double vie de Véronique. Avant même sa Trilogie des couleurs, Kieslowski démontre son attachement à la couleur. Celle-ci est parfois symbolique, comme dans le sixième film, qui, au détour d’un fauteuil ou d’une peinture rouge, déploie une palette qui évoque la luxure des personnages. Celle-ci est parfois quasi-fantastique, comme le vert fluo qui éclaire le visage du jeune Pavel dans le premier épisode. À tous ces films, elle confère une atmosphère particulière ou transcrit un état d’esprit des personnages. Plongés dans le noir, dans un ascenseur, Hanka et Roman sont tour à tour éclairés par une lumière qui passe au travers de celui-ci, lors d’une séquence muette qui décrit la rupture déjà consommée du couple du film “Tu ne convoiteras pas la femme de ton voisin”. Kieslowski a laissé carte blanche (ou verte…) à un nouveau chef-opérateur pour chacun des épisodes. Il évoque la compétition qui s’est installée entre eux afin de rendre chaque film plus virtuose que le précédent. Le Décalogue est une peinture des passions humaine qui, parfois, devient une peinture tout court. Le fantôme d’Edward Hopper surgit au détour d’un plan baigné d’une lueur bleutée ou d’une scène dans un café.
Ce soin porté à l’image et au cadre, souvent construit avec des gros plans, élève les personnages du quotidien à un rang quasi-mythologique, dans des films qui s’apparentent à des paraboles laïques. L’épitomé de cette construction des personnages est un homme qui fera une apparition dans chaque film. Il est celui qui ouvre le Décalogue, entretenant un feu, assis sur un lit de neige, en marge de la ville. Les notes extradiégétiques de flûte traversière ouvrent cette œuvre sous des auspices de conte moderne. Le regard de l’homme est sage, grave et, malgré son apparence d’homme jeune, il pourrait avoir vécu mille vies. Tel un oracle, il semble être celui qui sait. Ses apparitions vont ponctuer les épisodes, même si on ne l’aperçoit parfois que furtivement. Il croise Jacek avant qu’il ne monte dans le taxi qui le conduira à sa condamnation dans « Tu ne tueras pas », il est assis sur les bancs de l’amphi dans « Tu ne mentiras pas », adressant quasiment un regard à la caméra. On le retrouve encore en simple cycliste placé sur la route de Roman juste avant son accident dans « Tu ne convoiteras pas la femme de ton voisin ». Simple observateur, cet anonyme est le réalisateur, ou le spectateur, qui assiste, impuissant, aux événements qui découlent des décisions des personnages qui évoluent dans le Décalogue, sans jamais les juger.
Ces personnages eux-mêmes rejouent une tragédie dans la plupart des films, confrontés à des dilemmes qui les poussent dans leurs retranchements. Anka a trouvé dans un tiroir une lettre de sa défunte mère qui mentionne « ouvrir après ma mort » dans le quatrième film. De plus, la jeune femme est amoureuse de son père – qu’elle soupçonne ne pas être son père biologique. Cet épisode est construit comme une tragédie racinienne incestueuse dans laquelle le personnage féminin rejouerait le dilemme de Pandore. Le deuxième film met en scène le péché d’orgueil d’une femme qui pousse le médecin de son mari à commettre le parjure. Enceinte d’un autre homme, elle ne gardera l’enfant que si son mari, qu’elle aime tout de même, est réellement condamné, car elle ne pourra plus avoir d’enfant. Ainsi, une vie en remplacerait une autre, dans ce schéma dualiste entre vie et mort qui n’est finalement pas si simple. Le réalisateur s’attache à filmer des détails, une plante qui ploie mais jamais ne cède ou encore une mouche engluée dans un verre de sirop qui s’extirpe de son mauvais sort. La résilience et la force de l’homme sont décrits dans cet épisode. Le cinquième film décrit une fois encore la complexité des comportements de l’homme avec son protagoniste Lazar – triste ironie, point de résurrection pour ce condamné à mort – qui, pas encore sorti de l’enfance, adresse un franc sourire à des petites filles à qui il lance du chocolat chaud, avant de commettre un crime sanglant de ses mêmes mains. « Le droit n’a pas à imiter la nature mais à la corriger » est la sentence qui ouvre le film, prononcée par un jeune avocat idéaliste. Le personnage évoque l’idée d’Aristote sur l’art et, à travers lui, c’est le réalisateur qui parle. Le souci du vraisemblable, la mimésis, traduit l’acte de représenter le monde d’une façon nouvelle, fidèle à notre perception de la réalité selon Aristote. Le Décalogue, selon cette définition, présente les choix éthiques vraisemblables de personnages confrontés à une réalité qui n’a rien à voir avec une liste de règles religieuses édictées par une entité supérieure.
Si Kieslowski s’appuie sur l’œuvre de ses aînés pour construire son œuvre, comme Hitchcock ou Tarkovski, il est lui-même une inépuisable source d’inspiration pour de nombreux réalisateurs. Stanley Kubrick admirait Le Décalogue, il n’est d’ailleurs sans doute pas anodin que 2001, L’Odyssée de l’Espace (1968) place en son centre un ordinateur intelligent, Hal, à l’origine du dérèglement de la diégèse, de la même façon que l’ordinateur à la lumière verte du premier film du Décalogue n’y sera pas pour rien dans la disparition du jeune personnage. James Gray a lui-même affirmé s’être inspiré de l’œuvre du Polonais pour réaliser Two Lovers (2008), long-métrage dans lequel les deux amants communiquent à travers les vitres de leurs fenêtres en vis-à-vis. Le drame russe Faute d’amour (Andreï Zviagintsev, 2017) n’est également pas sans rappeler « Tu adoreras un seul dieu », de par la disparition d’un enfant et les composantes sociales tragiques de son récit. On peut enfin citer tous les réalisateurs de cinéma, qui se sont lancés dans des œuvres télévisées en plusieurs épisodes, comme Rainer Werner Fassbinder avec Berlin Alexanderplatz (1980), David Lynch avec Twin Peaks (1990), jusqu’à des réalisateurs contemporains comme Park Chan Wook avec The Little drummer girl (2018). Le Décalogue, universel, philosophique et somptueusement mis en scène, est un monument humaniste fondateur toujours aussi riche et inspirant.
* « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature; mais c’est un roseau pensant. » Blaise Pascal, Pensées, fragment 347. Le » roseau pensant » est une métaphore de Pascal pour désigner l’Homme, fragile physiquement mais doté d’une conscience de soi et d’une réflexivité qui le différencient de la nature.
Lucie Dachary
Le Décalogue (Dekalog)
Réalisé par Krzysztof Kieslowski
Avec Maja Komorowska, Wojciech Klata, Henryk Baranowski…
Drame, Pologne, 9h32, 1988
Le Décalogue 1 : « Un seul Dieu tu adoreras »
Le Décalogue 2 : « Tu ne commettras point de parjure »
La Décalogue 3 : « Tu respecteras le jour du Seigneur »
Le Décalogue 4 : « Tu honoreras ton père et ta mère »
Le Décalogue 5 : « Tu ne tueras point »
Le Décalogue 6 : « Tu ne seras pas luxurieux »
Le Décalogue 7 : « Tu ne voleras pas »
Le Décalogue 8 : « Tu ne mentiras pas »
Le Décalogue 9 : « Tu ne convoiteras pas la femme d’autrui »
Le Décalogue 10 : « Tu ne convoiteras pas les biens d’autrui »