Temps de lecture : 12 minutes
À l’affiche du Dune de Denis Villeneuve, sorti le 15 septembre, Timothée Chalamet était sous le feu des projecteurs à la Mostra de Venise il y a quelques semaines, aux côtés de Zendaya et du réalisateur, puis au Grand Rex à Paris où était organisée la toute première avant-première française. Un accueil royal a été fait au film et les critiques fusent, comparant la réussite de Dune à l’adaptation à la trilogie du Seigneur des anneaux et aux univers de Star Wars et Mad Max. Chalamet y incarne le personnage principal, Paul Atréides. S’adressant à Chalamet, le réalisateur de Dune, Denis Villeneuve, commente d’ailleurs sa perfection pour le rôle : “Tu as un charisme de rockstar. J’avais besoin de ça pour qu’on croit que cet anti-héros réussisse à diriger un peuple au complet vers un certain enfer.” Alors que ce rôle montre une nouvelle fois l’étendue de son talent, nous avons pensé à la rédaction que faire un retour sur sa carrière courte, mais déjà si longue, était une bonne idée.
Timothée Chalamet est un acteur franco-américain, né en décembre 1995 à New-York. En 2014, il fait ses débuts au cinéma, après quelques rôles à la télévision et dans des courts-métrages. Son premier rôle dans un long-métrage (Men, Women and Children, Jason Reitman) est mineur mais un premier pas vers le succès. C’est en jouant le jeune Tom Cooper dans Interstellar de Christopher Nolan qu’il est repéré. Après avoir enchaîné quelques films aux retours critiques mitigés voire médiocres, c’est sur les planches qu’il reçoit des commentaires élogieux et est nominé au Drama League Award (“Distinguished Performance”) en 2016. Il incarne ensuite Jim Quinn dans la pièce autobiographique Prodigal Son au Manhattan Theatre Club.
En 2017, sa carrière explose avec notamment son rôle d’Elio dans Call me by your name de Luca Guadagnino, pour lequel il est nommé aux Golden Globes et à l’Oscar du Meilleur Acteur. Cette même année, il apparaît aux côtés de Saoirse Ronan et Lucas Hedges dans Lady Bird de Greta Gerwig et de Christian Bale et Rosamund Pike dans le western Hostiles de Scott Cooper. En 2018, après s’être illustré en amoureux transi et en jeune homme torturé, Timothée Chalamet réunit ses deux personnages dans le film de Woody Allen, Un Jour de pluie à New York. Après le tournage, le cinéaste est de nouveau accusé d’agressions sexuelles, Timothée Chalamet décide alors de reverser son cachet aux associations Time’s Up, le centre LGBT de New York et Rape, Abuse & Incest National Network. Il montre également son soutien au mouvement #MeToo. Par la suite, il se retire du projet de la suite de Call me by your name après les accusations faites à Armie Hammer.
Engagé, talentueux, Timothée Chalamet n’a pas volé ce top comme étant l’un des meilleurs acteurs de sa génération. A travers six films, le jeune homme prouve qu’il sait aussi faire des choix audacieux tant artistiquement que dans l’incarnation de personnages complexes et émouvants. Alors qu’il n’est qu’au début de sa carrière, retour sur cet acteur talentueux.
Classement du top par ordre alphabétique
Call me by your name – Luca Guadagnino, 2017
Eté 1983. Elio passe ses vacances en compagnie de ses parents, respectivement traductrice renommée et éminent professeur spécialiste de la culture gréco-romaine, dans leur superbe villa du XVIIe siècle en Italie. L’arrivée du nouvel assistant de son père, Oliver, un étudiant américain séduisant, bouleverse totalement l’adolescent. Rapidement, les deux jeunes hommes se rapprochent laissant planer sur cet été la promesse d’un éveil.
Dans Call me by your name, Timothée Chalamet incarne Elio Perlman, 17 ans, jeune homme en vacances, passant ses journées dans le jardin ou au bord de l’eau à transcrire des morceaux, son walkman sur les oreilles, observant la vie autour de lui. Présenté comme particulièrement mûr pour son âge et très lettré, il y est tout bonnement insupportable par ses manières et son assurance qui collent à la perfection à cette grande maison bourgeoise italienne, dans laquelle évolue le personnage. A l’arrivée de l’étudiant de son père, Oliver, il devient l’hôte parfait, toujours présent et aimable jusqu’à l’exagération, bien qu’agacé par les manières de l’Américain. Mais son cocon bourgeois, familier et parfait, vole en éclat au contact du jeune homme et le pousse à évoluer. Les deux personnages, parfois aussi insupportables l’un que l’autre, deviennent alors plus attachants et touchants, à mesure que l’idylle estivale, pleine de gaucherie et de désir, se noue et les force à changer. Timothée Chalamet incarne à la perfection ce jeune homme qui doit apprendre à s’assumer et accepter que le monde ne se limite pas aux murs du domaine familial. M.K.
Pour lire notre critique complète du film, c’est par ici, et notre top des années 2010 dans lequel il figure, par là.
Dune – Denis Villeneuve, 2021
Dans un futur lointain, les voyages interstellaires sont possibles grâce à l’Épice, présente uniquement sur la planète désertique d’Arrakis. Détenue pendant plusieurs décennies par la Maison Harkonnen qui s’est considérablement enrichie, l’Empereur décide de donner la régence de cette planète, également appelée Dune, au duc Leto Atréides. Même s’il a conscience du piège, ce dernier se rend sur Arrakis avec sa concubine, dame Jessica, et son fils Paul. Sur Dune, le peuple autochtone, les Fremen, attend l’arrivée d’un messie qui les libérera de l’Empire. Ils voient en Paul cet homme.
Connu comme étant l’un des romans les plus difficiles à adapter, Dune de Frank Herbert a vu plusieurs réalisateurs s’y casser les dents. Après le film en 1984 de David Lynch, la mini-série en trois épisodes de 2000 de John Harrison et l’adaptation interrompue d’Alejandro Jodorowsky dans les années 1970, cette nouvelle tentative s’annonçait périlleuse. Une nouvelle fois, le cinéaste québécois Denis Villeneuve parvient à être fidèle à l’histoire d’origine tout en prenant possession du matériau pour livrer une adaptation qui respecte les thèmes complexes de l’œuvre.
Au centre des intrigues et des croyances, le personnage de Paul (incarné par Timothée Chalamet) cherche sa voie. Alors que sa mère, dame Jessica (Rebecca Ferguson, parfaite) une religieuse Bene Gesserit puissante, lui a enseigné les méthodes de cette école sororale, il doit apprendre à vivre avec des visions troublantes du futur. Inexpérimenté mais mature pour son âge, Paul est habité par différentes émotions qui le poussent à rechercher qui il est et ce qu’on attend de lui. Pris au centre des conflits, alors qu’il a l’air au premier abord effacé, Paul n’est pas un adolescent habituel. Quand il sait que sa famille va migrer sur Arrakis, il doit savoir : les habitudes, le langage des Fremen, les plantes. Cet intérêt pour l’autre, il le montre également dans ses interactions avec les membres de sa famille et de son entourage. Empathique, il se met à la place de l’autre pour le comprendre. Les relations père-fils (son père est interprété par Oscar Isaac, une nouvelle fois excellent) et mère-fils sont d’ailleurs passionnantes et riches. Loin d’être binaires, il y a un respect de l’intégrité de l’autre et de l’échange.
À travers lui, c’est également le fardeau de devoir se confronter aux envies de son milieu, quand on grandit et qu’on se découvre, qui est développé. Il est différent, et il doit en plus accepter d’être l’Élu d’un peuple qu’il ne connaît pas et qu’il pense manipuler. Les visions ne l’aident pas car il se sent impuissant face à elles. Il les subit et ne les contrôle pas. Timothée Chalamet parvient à montrer les failles et les assurances de ce héros hors-norme, un quasi anti-héros. Sa prestance contrebalance avec sa silhouette frêle. Quand il occupe un espace, son charisme rayonne. Il a la même attitude nonchalante qu’on peut lui retrouver dans d’autres films, comme Call me by your name ou Un jour de pluie à New York, mais ici, il ajoute à son comportement un côté grave et puissant. Paul est un jeune homme qui s’émancipe au fur et à mesure du récit : de l’emprise de sa famille et de son héritage, mais surtout des visions. Timothée Chalamet était l’acteur parfait pour interpréter les failles et les fragilités de ce futur chef de la rébellion. M.M
The French Dispatch – Wes Anderson, 2021
Bienvenue au sein de la rédaction du dernier numéro du magazine américain The French Dispatch publié dans la surprenante et très française ville d’Ennui-sur-Blasé !
Avec son casting en or d’acteur.rice.s de talent, il fallait bien une petite place pour Timothée Chalamet dans le nouveau Wes Anderson. Ici, il incarne Zeffirelli, personnage marquant d’une des rubriques du French Dispatch. Fine moustache, boucles longues, attitude de dandy, il est le leader du mouvement “Les enfants sont grognons”, groupe d’adolescents révoltés et idéalistes, très inspirés des soixante-huitards. Ici, c’est la rébellion contre l’ordre établi et cela se manifeste par une guerre entre jeunes et adultes. Zeffirelli a la plume piquante – il écrit le manifeste du parti – et la verve inspirée. Sous ses airs de lettré et au cœur d’un triangle amoureux, il devient un véritable héros Nouvelle Vague. Timothée Chalamet est hilarant en intellectuel présomptueux à la fine moustache, maniant anglais et français à la perfection. Vous nous en direz des nouvelles le 27 octobre ! M.K.
Pour lire notre critique complète du film (en direct du Festival de Cannes 2021), c’est par ici.
My Beautiful Boy – Félix Van Groeningen, 2019
Nic Sheff est un jeune homme brillant qui, à l’aube de ses 18 ans, a un avenir tout tracé. C’est la fierté de sa famille. Un jour, son père, David Sheff, découvre qu’il se drogue depuis ses 12 ans. Devenu accro à l’héroïne, Nic sombre lentement. David ne sait plus quoi faire, mais décide de tenter le tout pour le tout pour sauver son fils de l’addiction.
Le cinéaste belge Felix Van Groeningen choisit d’adapter pour son premier film américain les mémoires de David Sheff (Beautiful Boy : A Father’s Journey Through His Son’s Addiction) et de Nic Sheff (Tweak : Growing Up on Methamphetamines), ainsi que l’article « My Addicted Son » écrit pour le New York Times Magazine en 2005 par David Sheff. En plaçant toujours au centre de ses films la famille, le réalisateur ajoute à ce sujet celui de l’addiction et de la réaction des proches face à cette nouvelle. Il se place non pas du côté de celui qui se drogue, mais de ceux et celles qui voient ce jeune homme sombrer peu à peu. David, incarné par un Steve Carell touchant, découvre un monde qu’il ne connaît pas et qui lui semble irréaliste. Comment son fils peut-il être un addict ? Le film déconstruit alors leur vie en mélangeant flash-backs et instantanés du père et du fils. Il montre l’amour profond que David porte à Nic, sans pourtant expliquer les raisons qui ont poussé Nic à commencer à se droguer.
Timothée Chalamet incarne ici un rôle à contre-emploi. Il expose un jeune homme fragile, mais surtout qui n’est plus en possession de ses moyens. Il interprète son personnage avec dissonance. Nous avons l’impression qu’il est toujours à côté, de côté, perdant tout contrôle. Fuyant, il ne regarde jamais dans les yeux. Le récit de My Beautiful Boy a dépassé la phase où Nic aimait réellement se shooter. Il est confronté à la dépendance, à la douleur du manque. Alors que son père n’arrive pas à croire qu’il n’a rien vu, Nic est honteux et malheureux. La drogue s’est insinuée tel un serpent dans leur vie, discrètement, lentement et amèrement. Pour ce rôle difficile, le jeune acteur reçoit le Prix du Meilleur Acteur dans un second rôle aux Hollywood Film Awards et est également nommé aux Golden Globes dans la même catégorie. En incarnant Nic, Timothée Chalamet entre dans une phase de sa carrière plus mature qui sera suivie du Roi de David Michôd et aujourd’hui de Dune de Denis Villeneuve. M.M
Retrouvez notre dossier autour de la drogue au cinéma écrit à l’occasion de la sortie du film My Beautiful Boy ici.
Le Roi – David Michôd, 2019
Fin du XVe siècle, Angleterre, Hal, jeune prince de Galles refuse le pouvoir et préfère s’amuser dans les tavernes avec son ami Falstaff. Mais alors que son père, le roi Henri IV, est sur le point de mourir, il est rappelé à l’ordre. Il devient Henri V et se retrouve avec, entre les mains, un pouvoir et un royaume dont il ne voulait pas. Il doit faire face aux intrigues politiques qui mettent à rude épreuve ses ambitions pacifiques.
Après un premier film puissant et fort (Animal Kingdom), le cinéaste australien, David Michôd revient avec Le Roi (The King), diffusé sur Netflix en décembre 2019. Scénarisé avec son ami l’acteur Joel Edgerton, qui joue un Falstaff excellent, Le Roi est une adaptation des pièces de Shakespeare, Henri IV (Partie 1 et 2) et Henri V. Film sur le pouvoir et la politique, mais également sur la jeunesse des dirigeants à l’époque médiévale, Le Roi prouve une nouvelle fois le talent du réalisateur qui parvient à rendre son long-métrage à la fois intelligent et plein de tension.
L’autre véritable force du film est de montrer le pouvoir à travers les yeux d’un homme qui n’en voulait pas. Incarné par Timothée Chalamet, alors âgé de 23 ans, le jeune Hal ne rêve que de s’amuser et d’oublier le pouvoir qui pèse sur ses épaules. Si le récit s’éloigne quelque peu de l’œuvre de Shakespeare, c’est pour insister sur la difficulté à prendre le pouvoir. Le futur Henri V n’est pas qu’un enfant immature quand il prend le pouvoir à la suite du décès de son père dans le film, c’est un enfant tout court. Dans ce monde d’hommes et de virilité — où la moindre offense doit être prise au sérieux — tout le monde veut partir en guerre contre le royaume de France, sauf Hal. Le protagoniste veut plus que tout la paix et ne voit dans la guerre qu’une barbarie sans fin et futile. Pourtant du haut de son jeune âge il est aussi influençable. Timothée Chalamet est parfait dans son rôle de roi qui ne souhaite pas être là — et porte très bien la coupe mulet, ce qui est un exploit en soi. Il parvient à montrer le trouble intérieur et les interrogations de Hal qui en devenant Henri V devient double. Il y a d’un côté l’adolescent qui rêve de bière et de sexe en se laissant aller tranquillement et le souverain dont un pays tout entier dépendant de lui.
Chalamet joue avec les plus grands, non seulement Joel Edgerton, Ben Mendelsohn, Sean Harris et un Robert Pattinson, seul point négatif du film à cause de son accent français poussif et peu crédible. La jeune Lilly-Rose Depp incarne Catherine, l’unique femme du long-métrage, qui offre un contrepoint intéressant à tous ces hommes qui ont du mal à penser de manière saine. M.M
Retrouvez notre dossier autour de l’adaptation de l’œuvre de Shakespeare ici.
Et notre impression lors de notre découverte lors de la 76è Mostra de Venise ici.
Un Jour de pluie à New York – Woody Allen, 2019

Gatsby et Ashleigh, jeune couple d’étudiants du Midwest, passent le week-end à New York. Ashleigh doit s’y rendre pour des raisons professionnelles mais Gatsby, lui, l’accompagne seulement pour le plaisir. Il a pourtant minuté leur séjour avec une multitude d’activités des plus romantiques. Cependant, rien ne va se dérouler comme prévu. Ashleigh, accaparée par l’article qu’elle doit rédiger pour le journal de son université, ne va pas pouvoir passer du temps avec Gatsby. Cela va donc donner au personnage interprété par Timothée Chalamet, beaucoup de temps pour faire de nouvelles rencontres…
Film d’ouverture au Festival de Deauville en 2019, le long métrage Un Jour de pluie à New York, écrit et réalisé par Woody Allen, met en scène quatre personnages principaux : Timothée Chalamet (Gatsby), Elle Fanning (Ashleigh), Selena Gomez (Shannon) et New York. La ville fait partie de l’histoire comme une vieille amie qui est toujours là quand on en a besoin. En effet, au fil de ses promenades, Gatsby va tomber sur de vieilles connaissances, comme si la ville les avait placés sur son chemin. À l’instar de tous ses protagonistes masculins, Woody Allen dirige un Timothée Chalamet nonchalant et délicieusement nostalgique. Ce jeune universitaire, qui rêve de liberté, flâne, dans la Grosse Pomme, le temps d’un week-end.
Un homme séduisant, perdu dans ses pensées, tiraillé entre ce qu’il doit faire et ce qu’il veut faire tout en déambulant languissamment dans une grande ville au rythme d’une ballade jouée au piano est la description parfaite de tous les personnages masculins principaux des films de Woody Allen (Owen Wilson dans Minuit à Paris, 2011 ; Jesse Eisenberg dans Café Society, 2016). Timothée Chalamet ne déroge pas à la règle de cette mise en scène d’un avatar de Woody Allen. Et il le fait tellement bien. Le film nous permet même de témoigner de ses talents de musicien. Tantôt détaché des conflits qui l’entourent et parfois totalement investi dans ses scénarios, le personnage de Timothée Chalamet présente une double personnalité qui donne du relief à Gatsby.
Mais Gatsby n’est pas le seul au cœur de l’intrigue. Ashleigh et Shannon, outre leur apparence physique, sont deux figures féminines aux personnalités très différentes. Ashleigh est sur-vitaminée, un peu superficielle, opportuniste et déterminée. Shannon est plus réservée mais tout aussi intrépide. Elle mène sa barque sans rendre de comptes et possède un côté plus sombre et désinvolte. Cette opposition joue en faveur de Timothée Chalamet. Il peut, en fonction de son interlocutrice, adapter son jeu. Par exemple, il aura un langage corporel plus chaleureux avec Ashleigh mais un phrasé plus détendu avec Shannon car il est plus à l’aise à l’idée d’évoquer ses sentiments avec elle.
Côté style, il ne s’éloigne pas de ses interprétations précédentes. Il arbore toujours ses boucles brunes mi longues et des vêtements légèrement old-school, quoiqu’intemporels, qui ne permettent pas au spectateur de dater aisément le film (procédé commun dans les films de Woody Allen). C’est aussi là que réside la complexité de Gatsby : il est à la fois moderne et désuet. Sans cesse en équilibre sur le fil de la nostalgie, il apporte un aspect anachronique au film. Timothée Chalamet s’inscrit avec brio dans la filmographie douce-amère de Woody Allen et perpétue la lignée des personnages happés par la nostalgie, concept cher au réalisateur. Notons bien évidemment la référence au roman The Great Gatsby (1925) de Francis Scott Fitzgerald – où le protagoniste avance dans la vie avec un seul moteur : son passé.
Un Jour de pluie à New York est sorti entre deux autres succès de Timothée Chalamet : My Beautiful Boy (Felix Van Groeningen, 2018) et Les Filles du Docteur March (Greta Gerwig, 2019) qui montre l’étendue du talent du jeune acteur new-yorkais. D.M
Du haut de ses 25 ans, Timothée Chalamet n’a pas fini de nous étonner. Alors qu’il est prochainement dans le nouveau Wes Anderson, The French Dispatch et Don’t Look Up d’Adam McKay avec Meryl Streep, Leonardo DiCaprio, Cate Blanchett, Jennifer Lawrence, en décembre sur Netflix. Il sera également dans le prochain film d’horreur du cinéaste italien Luca Guadagnino, Bones & All qui devrait sortir prochainement. L’acteur va bientôt élargir sa palette de jeu mais aussi son public car il a été choisi pour interprété l’extravagant Willy Wonka dans le préquel de Charlie et la chocolaterie. Cet opus sera réalisé par Paul King et devrait sortir en salles en 2023. Le jeune acteur a d’ailleurs commencé la préparation de ce rôle en prenant des cours de chant et de danse. On a hâte !
Il est partout et on espère que cela va continuer.
Manon Koken, Déborah Mattana et Marine Moutot
Call me by your name
Réalisé par Luca Guadagnino
Avec Timothée Chalamet, Armie Hammer, Michael Stuhlbarg
Romance, Italie, France, Etats-Unis, 2021, 2h11
28 février 2018
Sony Pictures
Disponible sur Netflix
Dune
Réalisé par Denis Villeneuve
Avec Timothée Chalamet, Rebecca Ferguson, Oscar Isaac
Science-Fiction, Etats-Unis, 2h35
15 septembre 2021
Warner Bros. France
The French Dispatch
Réalisé par Wes Anderson
Avec Owen Wilson, Elisabeth Moss, Timothée Chalamet
Comédie, Etats-Unis, 2021, 1h43
27 octobre 2021
The Walt Disney Company
My Beautiful Boy
Réalisé par Felix Van Groeningen
Avec Steve Carell, Timothée Chalamet, Maura Tierney
Drame, Etats-Unis, 2h01
6 février 2019
Metropolitan FilmExport
Le Roi
Réalisé par David Michôd
Avec Timothée Chalamet, Joel Edgerton, Robert Pattinson
Historique, Drame, Biopic, Angleterre, Hongrie, 2h20
1er novembre 2019 sur Netflix
Un Jour de pluie à New York
Réalisé par Woody Allen
Avec Timothée Chalamet, Elle Fanning, Selena Gomez, Jude Law
2019
Amazon Studios
Disponible sur myCanal
Un très bon article pour un très bon acteur ! Timothée Chalamet n’est donc pas connu pour son joli minois (comme beaucoup pourraient le penser) mais bel et bien pour son jeu d’acteur !
J’aimeAimé par 1 personne