[DÉFI] Un bon film dans lequel quelqu’un pousse un cri ridicule

Le cinéma regorge de cris ridicules. Mais qu’est-ce qu’un cri ridicule ? Trop aigu ? Trop grave ? Jamais fini ? Étouffé ? Une chose est sûre, il doit provoquer un décalage, que ce soit pour faire de l’humour ou créer le malaise. 
Dans ce défi, nous étudions des extraits de Banzaï, de Claude Zidi (1983), Blow Out, de Brian De Palma (1981) et Le Cinquième élément, de Luc Besson (1997).
Un défi par Johanna Benoist et Laura Claveau.

[DÉFI] Un bon film dans lequel un personnage observe l’action à travers un écran

Squid Game, Hunger Games, You, V pour Vendetta, The Truman Show les films et séries qui nous viennent à l’esprit quand nous pensons à un personnage derrière un écran sont nombreux.
Voyeur.euse, surveillance, étude, l’écran crée une distanciation entre l’observé.e et l’observateur.trice.

Un défi par Marine Moutot, Lucie Dachary et Clémence Letort-Lipszyc.

[DÉFI] Un bon film dans lequel quelqu’un donne un coup de pied de rage

Quand on pense au pied dans le cinéma, souvent vient l’érotisation qu’en ont fait beaucoup de cinéastes (comme Quentin Tarantino à travers sa filmographie, jusqu’à l’overdose). Cela fait également penser au mouvement à travers la danse, la marche ou encore la course. Le pied peut aussi devenir un arme fatale, comme quand Bruce Lee l’utilise dans ces nombreux combats. 

Un défi par Marine Moutot.

[DÉFI] Un bon film dans lequel quelqu’un s’enfuit en courant et chute

Nous avons tou·te·s la scène en tête. Le suspense est à son comble, un personnage apeuré – et avec lui les spectateur·trice·s – tente d’échapper à son poursuivant et, soudain, chute. Ce moment est crucial et permet au scénario de se dérouler : sans lui, la course-poursuite pourrait bien durer éternellement.

Un défi par Camille Dubois.

[DÉFI] Un bon film dans lequel quelqu’un crie sans que l’on entende un bruit

Quand quelqu’un crie sans que l’on entende un son sortir de sa bouche, c’est souvent synonyme de peur. La terreur glace le sang du protagoniste et l’empêche de pousser un cri. Cela peut également apparaître au moment de sa mort : le personnage n’a alors plus de force pour émettre un dernier son.  C’est également un moyen de souligner la détresse d’un personnage qui, impuissant, ne peut agir ni sur le plan physique, ni sur le plan sonore.

Ce motif, comme d’autres avant lui, peut se trouver dans différents genres, comme vous allez le voir à travers les trois analyses de séquences choisies pour ce défi. À travers, Les Frissons de l’angoisse (Profondo Rosso) de Dario Argento, L’Ange de la Vengeance d’Abel Ferrara et Matrix de Lana Wachowski et Lilly Wachowski, retour sur des cris muets à jamais.

Un défi par Johanna Benoist, Lucie Dachary et Marine Moutot.

[DÉFI] Un bon film dans lequel il pleut pendant ou après une dispute

La pluie est un élément hautement cinématographique. Qu’elle soit présente pendant une scène d’amour, pendant une scène de baiser, de réconciliation, ou même de dispute, la pluie vient renforcer l’émotion et le côté dramatique de la séquence. C’est un élément déclencheur ou simplement qui met fin à une séquence. La pluie fait partie intégrante du langage cinématographique. 

Un défi par Lucie Dachary, Clémence Letort-Lipszyc et Marine Moutot.

[DÉFI] Un bon film dans lequel quelqu’un regarde par-dessus un journal

La première chose à laquelle nous pensons avec ce motif est le film policier. Celui des années 1950 et 1960, qu’il soit français ou américain – ici, nous parlerons plus de films noirs. Ces gens qui se cachent derrière un journal pour épier ou ne pas être vu et qui regardent discrètement par dessus. En filature ou pour passer inaperçu, le journal est un bon outil pour l’espion.

Un défi par Marine Moutot.

Retour aux salles : Les ressorties

Mercredi 19 mai 2021, après 300 jours de fermeture cumulés, les salles de cinéma rouvrent enfin. Beaucoup de longs-métrages sortis en septembre et octobre derniers n’ont pas pu rencontrer leurs spectateur.trice.s à cause du deuxième confinement. Nous vous proposons de faire le tour des ressorties à découvrir dès demain au cinéma ! 

Le Défi #UnBonFilmAvec

Une femme s’évanouit de manière théâtrale, un objet roule doucement au sol en gros plan, des inconnus fomentent un plan machiavélique juste à côté des concernés… Le cinéma est rempli de motifs, parfois récurrents, qui intriguent et s’impriment dans nos esprits. Le deuxième mardi de chaque mois, nous vous proposons le défi “Un bon film avec…” : chaque rédactrice dénichera un film en lien avec un thème (plus ou moins) absurde mais qui vient naturellement à l’esprit. Pourquoi ces images s’imposent-elles ? Quel sens recouvrent-elles dans notre imaginaire ? Et dans l’œuvre ? Les retrouve-t-on dans un genre précis ? Comment deviennent-elles des clichés ?

Le Défi #UnBonFilmAvec a 2 ans ! Retrouvez ci-dessous la liste complète des différents motifs et œuvres traités.

[DÉFI] Un bon film dans lequel quelqu’un met la main sur la bouche de quelqu’un d’autre

Voici un motif cinématographique qui sillonne les genres. Que ce soit pour faire taire quelqu’un, pour l’empêcher de crier ou pour lui montrer de l’affection, ce geste peut se retrouver un peu partout : dans les films d’action ou d’horreur, dans les comédies romantiques, les drames.

Un dossier de Camille Dubois, Déborah Mattana et Marine Moutot.